Le nouveau Stephen King, Later, a été publié il y a une semaine. L’auteur fait quelques interviews pour promouvoir son livre, voici ci-dessous ce qu’on en a appris !

La semaine dernière, Stephen King a publié en anglais une nouvelle histoire aux éditions Hard Case Crime : Later, qui arrive en français en novembre. Qui dit nouveau roman dit promotion. Une fois de plus il n’a pas fait des dizaines d’interviews et de plateaux télé mais voici ci-dessous tout ce qu’il a dit et tout ce qu’on a appris au détour de sa petite tournée promo.

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Le 2 mars, Stephen King était invité dans l’émission Good Morning America. Invité par le présentateur à décrire Later, il répond que “c’est un ragout” et s’explique : “Il y a beaucoup de crime dedans et j’adore les livres publiés par Hard Case Crime parce qu’ils me rappellent les livres que j’aimais quand j’étais enfant, avec des couvertures colorées, leur petite phrase d’accroche, pour Later elle dit ‘Seuls les morts n’ont pas de secret’. Il y a beaucoup de crime dedans mais aussi des éléments surnaturels parce qu’il y a un jeune garçon qui peut voir et parler aux morts.”

Le présentateur explique que le roman est écrit du point de vue de ce jeune garçon, élevé par sa mère seule, et demande à King s’il s’identifie au protagoniste. “Quand j’étais jeune j’avais une imagination immense, j’avais un peu peur de le faire savoir car les gens auraient pu penser que j’étais bizarre ou fou, et je voulais être normal. Donc j’ai essayé de garder ça secret. Et le jeune garçon de mon livre a toujours été capable de faire ça, d’aussi loin qu’il se souvienne donc il le prend pour acquis. Mais c’est sa mère qui lui dit de faire très attention car il pourrait découvrir des secrets que d’autres voudraient savoir. Et bien entendu c’est ce qu’il se passe.”

Cette année marque le 45e anniversaire de Carrie, le premier roman publié de Stephen King, tout de suite adapté par Brian de Palma, les deux œuvres sont aujourd’hui culte. King n’a pas revu le film récemment, “en ce moment j’essaye de regarder un film de chaque année entre 1961 et 2021 et j’essaye de me concentrer sur des films que je n’ai jamais vus. Mais vous savez je pensais à Carrie… Elle pourrait se faire vacciner aujourd’hui, elle aurait 63 ou 64 ans, et je suis encore plus vieux !”.

Il confie qu’il n’a plus peur de son sous-sol parce qu’il s’assure de toujours allumer la lumière avant d’y descendre. “On sait que tout ça n’existe pas, mais ça ne fait pas de mal d’être prudent.”

King a également été invité au talk-show de l’actrice Drew Barrymore, qui a notamment joué le rôle de Charlie dans l’adaptation de son roman du même nom, ainsi qu’un rôle dans Cat’s Eye. Elle explique qu’elle était destinée à aimer les Stephen : Steven Spielberg et Stephen King (oui le prénom se prononce pareil en anglais) qui lui ont permis d’avoir la vie qu’elle a maintenant. Elle explique que King était important pour elle quand elle était jeune, notamment pour son rôle dans Charlie. <l’auteur lui rappelle à quel point elle était une bonne actrice pour son âge mais aussi qu’elle était et est toujours une belle personne qui a écrit un livre.

King explique qu’il a depuis 40 ans une photo à un mur de son bureau avec inscrit “A Stephen. Je t’aime profondément. Drew Barrymore.”

Evoquant le livre de Drew il explique “Les histoires c’est génial. Je les aime, j’adore en raconter, j’adore quand les gens disent que mes histoires ont signifié quelque chose pour eux. Mon meilleur souvenir c’est quand j’étais dans un supermarché en Floride et qu’une dame m’a dit ‘je sais qui vous êtes, vous êtes Stephen King, vous écrivez ces histoires d’horreur, je n’aime pas vraiment ça mais je respecte votre droit de les raconter. J’aime les histoires comme Les Evadés‘ et quand je lui ai dit que j’avais écrit ça elle m’a répondu que c’était faux.”

Drew l’interroge sur le fait qu’on appelle “distanciation sociale” ce qu’on devrait en fait appeler “distanciation physique” pour ne pas créer une peur de l’être humain : “C’est une excellente question. Je comprends la notion de distanciation sociale dans le sens où il faut rester éloigné des groupes de gens. Mais ça me manque de ne pas pouvoir serrer la main des gens. Il y a un truc cool avec le fait de saluer par le coude mais on pourrait avoir cette interview en personne et je pourrais te prendre dans mes bras mais ce n’est pas possible, j’espère qu’on pourra à nouveau. Je suis curieux de voir combien de romans et de films vont parler de la pandémie. C’est très dur de raconter une histoire d’amour, quand la fille et le garçon se retrouvent est-ce qu’ils baissent leur masque ou s’embrassent avec, qu’est-ce qu’ils font exactement ? Ca va être dur, il va y avoir des changements, l’anxiété est partout. (…) On ne peut pas rester enfermé trop longtemps. Pense à Jack dans Shining, tu vois, les gens deviennent un peu fous quand ils passent trop de temps avec eux-mêmes.”

Dans cette deuxième vidéo, Drew lui demande de partager rapidement un détail sur un de ses livres :

  • Carrie : “Je me souviens quand les droits ont été vendus pour 6 500 dollars je suis allée au McDonald’s pour chercher pour ma femme et moi une boisson glacée à l’orange.”
  • Shining : “Je n’ai pas vraiment aimé le film mais j’ai bien aimé le petit garçon qui jouait Danny Torrance. Désormais le ‘Here’s Johnny’ est associé à mon nom à tout jamais. Je n’ai pas aimé le film car le livre était chaleureux et le film était froid. Et ne vous méprenez pas j’aime tous les autres films de Kubrick, mais pas celui-ci. Le mieux c’est que quand vous n’êtes pas impliqué, si c’est vraiment bon je peux dire que c’est basé sur mon livre, si c’est très mauvais je peux dire que je n’ai rien à voir avec ça.”
  • Charlie : “J’ai trouvé que tu étais géniale dedans. C’était vraiment difficile. Tu étais très bien. Chaque fois que tu déclenchais un feu tes beaux cheveux blonds bougeaient avec le souffle du feu, c’est génial.” Drew Barrymore explique qu’elle a adoré jouer le rôle de Charlie McGee.
  • Stand by Me : “Quand je l’écrivais, ma femme et moi vivions dans une vieille maison qui était trop petite pour que j’ai un bureau pour écrire. Il y avait un bar à côté où j’allais travailler en sous-vêtements sur l’histoire Le Corps parce que c’était l’été et il faisait tellement chaud.”
  • Christine : “J’ai eu une Plymouth de ce genre. Elle n’était pas de la même année et elle devenait vieille et presque hors d’usage. Un jour en rentrant à la maison je me suis dit que ça serait super que le compteur commence à tourner à l’envers et qu’elle se répare toute seule. J’ai trouvé que c’était une histoire géniale et je me suis dit que je voulais l’écrire et que ça serait drôle, mais ça ne s’est révélé pas si drôle que ça comme histoire.”
  • Misery : “A cette époque je signais des autographes, les gens faisaient la queue et disent tous ‘Je suis votre fan numéro 1’. Et je me suis dit qu’ils ne pouvaient pas tous êtres mon fan numéro 1, il doit y avoir un fan numéro 2 quelque part et un numéro 3, mais certains étaient vraiment très sérieux sur certaines parties de mes histoires et je me suis dit que je détesterais d’être kidnappé par l’un d’entre eux et d’être forcé à écrire un livre. Et l’histoire est venue de là, c’était quasiment de l’écriture automatique.”
  • Later : “J’ai eu l’idée d’une histoire d’une femme seule, agent littéraire, qui a des problèmes d’argent et qui a un gros client qui est censé lui permettre de payer toutes ses factures parce que sa vie s’effondre, et le gars meurt. Donc qu’est-ce qu’on fait ? Je suis resté avec cette idée pendant un moment et je me suis dit ‘Et si elle avait un enfant qui peut parler aux morts et qu’ils soient obligés de lui dire la vérité’. J’ai pensé que ce petit garçon pourrait lui raconter l’histoire du livre et qu’elle pourrait l’écrire sous le nom de l’écrivain mort. J’ai passé du bon temps sur ce livre et j’espère que ça sera le cas aussi pour les lecteurs. C’est léger et goûteux mais aussi effrayant.”

A la fin de la vidéo, Stephen et Drew se disent à quel point ils sont contents de se parler pour cette interview, à quel point ils admirent le travail de l’autre et à quel point ils sont connectés notamment par les adaptations de son travail dans lesquelles elle a joué.

Stephen King a également répondu à une interview de USA Today dont voici ma traduction :

Qu’est-ce qui distingue Jamie parmi vos nombreux personnages enfants ?

La chose qui m’intéressait le plus chez Jamie c’est que c’est un talent avec lequel il est né, et il l’accepte en quelque sorte comme faisant partie de sa vision du monde, comme vous le feriez si vous étiez né avec un pied bot ou aveugle. Vous vous habitueriez à cette situation parce que vous ne connaissez rien de différent. Ce n’est pas comme, disons, Johnny Smith de Dead Zone qui est un gars ordinaire et puis il a cet accident et il se réveille et il a cette capacité de voir l’avenir.

Pensez-vous que la façon dont vous écrivez les enfants est différente aujourd’hui de ce qu’elle était, disons, il y a 10, 20, 30 ans ?

Les choses ont changé dans le monde réel que je dois essayer de suivre. J’ai toujours quatre ou cinq trains de retard, et les lecteurs le remarquent. J’ai grandi dans un monde qui n’avait ni téléphones portables, ni ordinateurs, ni jeux vidéo, et les enfants ça fait partie de leur monde – de la même manière que Jamie est capable de voir et de parler aux morts fait partie de son monde. J’aime les enfants parce qu’ils sont si ouverts et si adaptables, et pour moi, il y a une sorte de qualité magique en eux où ils ne sont pas cyniques et ils ne sont pas fatigués du monde.

Later fusionne une histoire de détective avec du surnaturel, comme ce que vous avez fait avec votre trilogie M. Mercedes et L’Outsider. Quel aspect de l’écriture policière vous intéresse vraiment ?

Eh bien, je ne suis pas très doué pour le mystère et ça ne me dérange pas. Alfred Hitchcock avait l’habitude de dire : “Si une bombe explose, tout le monde a une seconde d’horreur, mais si le public voit la bombe sous la table, il va être terrifié pendant cinq minutes et se demander exactement quand elle va exploser.” Je m’intéresse donc aux éléments de suspense. J’ai toujours aimé ça quand j’étais enfant.

Que pensez-vous que vos Fidèles Lecteurs vont aimer dans Billy Summers ?

Billy est un méchant que je veux que les lecteurs aiment. Je l’ai aimé après un certain temps. Et c’est un gars qui est juste en voyage pour trouver une vie meilleure que celle qu’il vit. C’est en quelque sorte un road book et j’espère que les gens s’y plongeront. Ce que je veux vraiment, c’est que les gens disent : “J’ai brûlé le dîner parce que je lisais ce livre.”

Quels sont vos prochains projets ?

Je travaille sur quelque chose en ce moment. Je suis sorti d’une longue période de travail sur Histoire de Lisey. Il a fallu du temps pour le terminer car nous avons eu une longue pause à cause du coronavirus. Cela m’a pris beaucoup de temps parce que je ne travaille plus beaucoup pour la télévision et le cinéma. Je suis parfaitement disposé à vendre une histoire aux gens… mais de temps en temps, je veux m’accrocher à quelque chose et je voulais m’accrocher à celle-ci pour le meilleur ou pour le pire. Nous espérons que ce sera pour le mieux.

Comment pensez-vous que la dernière année passée avec le COVID-19 pourrait vous changer en tant que conteur ?

Je ne sais pas comment cela va m’affecter. Je peux vous dire ceci : j’ai commencé à écrire Billy Summers en 2018. Je l’ai mis en 2020, puis la pandémie a frappé et au début, il semblait que ce n’était pas si grave. Ensuite, cela a vraiment empiré et tout a commencé à s’arrêter. J’ai regardé ce que j’avais écrit et l’un des personnages a gagné de l’argent et a dit à Billy : “Nous allons partir en croisière.” Et je me suis dit que ce n’était pas possible parce que les compagnies de croisière ont fermé. J’ai donc ramené l’histoire en 2019.

Mais la vraie réponse à votre question est la suivante : cela va changer beaucoup de choses au cours des deux prochaines années. Il fut un temps où l’Union soviétique s’est écrasée et le rideau de fer est tombé et il y avait tous ces critiques dans le domaine du livre qui ont dit : “Cela va tuer le genre d’espionnage !” Mais bien sûr ça n’a pas été le cas. C’est différent. Et c’est à un tout autre niveau.

Le 18 mars 2021, Stephen King a été l’invité sur BBC de Stephen Sackur pour une longue interview de plus de 20 minutes dans l’émission BBC HardTalk. Ci-dessous je vous traduis les réponses à des questions qui n’ont pas déjà été posées (donc pas l’intégralité de l’interview mais puisqu’il est en promotion, il se répète forcément beaucoup).

Est-ce que la menace mondiale et invisible du coronavirus a diminué son enthousiasme à écrire de la fiction sur des endroits sombres ? Il aimerait répondre que non mais il a été confiné très longtemps et a finalement pu être vacciné mais il n’est pas encore totalement protégé et pense que tout le monde doit encore prendre des précautions. “Mais toute cette solitude et de devoir rester au même endroit a libéré mon imagination : elle est un endroit où aller pour oublier ce qu’il se passe dans le monde et penser aux vampires, aux malédictions, aux enfants qui parlent aux morts… en un sens ça a été bénéfique pour moi et on va avoir un grand flot de romans d’auteurs qui n’ont plus eu d’excuse pour ne pas avoir le temps d’écrire.”

“Je pense que beaucoup de personnes aiment les histoires d’horreur parce que ça leur permet d’exprimer leurs angoisses de façons qui n’ont rien à voir avec le vrai monde. Ça leur donne une chance d’expérimenter des sentiments qui ne sont pas permis dans la société : colère, peur, agressivité. Ça permet d’extérioriser ces émotions et c’est une bonne chose. C’est une catharsis.”

“Il y a beaucoup de raisons psychologiques d’aimer de la fiction qui fait peur et surtout avec des éléments surnaturels ou des monstres. On comprend que ce n’est pas réel donc on se sent en sécurité d’y aller, mais le coronavirus est très réel.”

A propos de la série The Stand, adaptation du Fléau, qui vient d’être diffusée : “C’est très étrange de voir des gens qui portent des masques qui entreposent des corps dans des cimetières géants. On a vu trop d’images ici de camions réfrigérés qui transportaient des corps. Ça m’a beaucoup rappelé mon roman.”

Il ne pense pas qu’il écrira un autre roman sur un virus, “les gens en ont assez vu”. Mais il est curieux de voir comment les futurs romans parleront de la situation actuelle, avec la distanciation physique.

Son imagination débordante quand il était enfant l’a en quelque sorte handicapé : il avait peur du noir, des bruits dans les maisons, il avait des cauchemars, imaginait des choses horribles qui pourraient lui arriver… Il a juste réussi à faire que ce qui le terrifiait, puisse terrifier aussi d’autres gens. “De par le monde des gens payent des psys pour gérer leurs peurs, moi je fais ressortir mes peurs et les gens me payent pour les lire. Mais la source de mon imagination est un mystère.”

Il a toujours eu un esprit très créatif mais il en a aujourd’hui un meilleur contrôle. “Les enfants ont une perspective plus large et sont plus aptes à accepter le paranormal ou l’étrange. Ils croient au Père Noël et à la petite souris, c’est plus facile pour eux de croire qu’une maison est hantée.”

Il a choisi de croire en Dieu parce que “pourquoi pas, ça a l’air d’aider, ça ne fait pas de mal de croire en une puissance plus grande que moi”.

A propos du côté très manichéen de ses histoires il explique que ce qui l’intéresse le plus c’est “comment les bonnes personnes se comportent quand elles font face à des circonstances difficiles. Mais quand on parle de démoniaque, est-ce que ça existe vraiment un démon extérieur ? Est-ce que la possession démoniaque est réelle ou est-ce une aberration psychologique ? On connait les démons intérieurs, qu’il y ait ou pas des démons extérieurs est une question réservée à la fiction. Mais le mal est en chacun de nous.”

“Les fictions d’horreur sont un endroit pour mettre en sécurité nos démons intérieurs, c’est presque une nécessité. Nous avons tous des pulsions de violence, c’est presque dans nos gênes.”

Stephen Sackur questionne King sur les problèmes d’addiction à la drogue et à l’alcool qu’il a eu à un moment de sa carrière : “J’ai toujours été alcoolique et accro aux drogues, dès la première fois que j’ai bu j’ai demandé à boire plus. La première fois que j’ai sniffé de la cocaïne je me suis dit que j’avais trouvé Dieu. En 1999 un homme m’a renversé avec un van et j’ai fini à l’hôpital avec beaucoup d’os cassés, une commotion cérébrale, j’ai de la chance de m’en être sorti vivant. Quand le médecin m’a demandé où était ma douleur sur une échelle de 1 à 10 et que j’ai dit qu’elle était à 25, il m’a répondu qu’il avait une nouvelle drogue appelée oxycontin qui contrôle la douleur. La première fois que j’ai pris une de ces pilules j’ai su que c’était ma nouvelle addiction. Et c’était le cas, j’en ai pris pendant 4 ou 5 ans. L’addiction c’est une maladie et, comme mon imagination, j’apprends à la contrôler chaque jour. Je ne bois plus et je ne me drogue plus depuis 32 ans. Mais je suis toujours un alcoolique, même si je ne bois plus.”

Il pense que la révolution numérique et que l’accès constant à l’information a été très bénéfique pour les créatifs et artistes. “Grâce aux plateformes de streaming, aux livres audio, aux liseuses électroniques, tout a explosé, les rôles se sont inversés pour les personnes qui peuvent écrire des histoires et qui peuvent les créer : on est passé d’un marché contrôlé par la vente à un marché contrôlé par les vendeurs. Aujourd’hui les gens ont une offre très riche, il y a beaucoup de choix.”

“Je suis un auteur d’horreur mais quand j’écris, je veux que les lecteurs tombent amoureux de mes personnages et veuillent le meilleur pour eux.”

Enfin, à propos des références politiques dans ses histoires : “Tout ce que j’écris a un sous-texte. N’importe qui qui écrit un long livre, ils pensent forcément à autre chose qu’à l’histoire, il doit y avoir des préoccupations à propos de leur propre vie. J’ai essayé de garder tout ce qui est politique pour mon Twitter mais dans les livres, le sous-texte est là.”


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