La deuxième saison de Castle Rock est diffusée aux États-Unis sur Hulu depuis le 23 octobre 2019. Comme la première, elle est pleine d’easter eggs.

Même si Castle Rock a été annoncée comme une série d’anthologie je vous conseille de regarder la première saison, cat cette saison 2 répond à beaucoup des questions de la première.

En revanche pas besoin d’avoir lu tout Stephen King pour avoir toutes les références, cette deuxième saison est bien plus facile à comprendre que la première et les créateurs de la série ont dit en interview que les clins d’œil seraient plus évidents.

Voici donc mon dossier sur les easter eggs, références, connexions, entre le casting, le générique et les épisodes de Castle Rock saison 2 et l’univers de Stephen King.

Sommaire du dossier Castle Rock saison 2

L’histoire

Les premières connexions se trouvent dans le synopsis de la saison 2. Je ne spoilerai pas toute la saison ici mais le plot de départ est intéressant.

On sait que l’histoire se passe à Castle Rock, ville fictive mythique de Stephen King. Plusieurs de ses histoires y prennent place : Sac d’OsCujoDead ZoneBazaarLa Part des TénèbresHistoire de LiseyLe Corps… Et bien d’autres y font largement référence. La série se passe de nos jours et a pour passé ce que King a écrit dans ses histoires.

On y suit Annie Wilkes jeune, la folle du roman Misery. Elle y rencontre Reginald “Pop” Merrill, un autre personnage de Stephen King (voir plus bas), et attise le feu avec un clan de la ville de Jerusalem’s Lot, du roman Salem.

Le casting et les personnages

Puisque la série se passe dans le Stephen King Universe, il est normal d’y trouver certains de ses personnages. Et comme la saison 1, le casting est lui aussi rempli de références à King puisqu’il “recycle” des acteurs d’adaptations précédentes.

  • Lizzy Caplan est une jeune Annie Wilkes, la méchante du roman Misery de Stephen King !
  • Tim Robbins, vous le connaissez pour son rôle d’Andy Dufresne dans Les Évadés, l’adaptation de Rita Hayworth et la Rédemption de Shawshank. Il joue le rôle de Reginald “Pop” Merrill que l’on croise dans la nouvelle Le Molosse Surgi du Soleil du recueil Minuit 4.
  • Paul Sparks joue John “Ace” Merrill : le tyran légendaire de Castle Rock que l’on croise notamment dans Bazaar, les Tommyknockers et Le Corps.
  • Sarah Gadon a joué Sadie Dunhill dans l’adaptation en série de 22/11/63. Dans Castle Rock s02 elle est Rita Green, une femme assoiffée de vengeance tout droit venue du passé d’Annie Wilkes.  

Le générique décortiqué

La musique du générique est le titre Let The River Run de Carly Simon. Il est très rapide mais il est un hommage clair et assumé à Stephen King :

  • Le générique s’ouvre sur quelques page du libre Bazaar (image 1)
  • On voit le sommaire du livre Salem au-dessus d’une des couvertures américaines du roman (image 2)
  • On retrouve un plan du générique de la saison 1 : un clocher. Un visuel emprunté à une couverture du roman Bazaar (image 3)
  • On voit le début du Chapitre 19 du roman Misery. (image 4) Le choix du roman n’est pas anondin puisqu’Annie Wilkes est au centre de cette saison. Celui du chiffre 19 non plus car c’est un chiffre cosmique, mythique, et récurrent dans les œuvres de Stephen King, notamment dans La Tour Sombre.
  • La même carte fictive du Maine que dans le générique de la saison 1. (image 5) On y lit donc :
    • “Lieu du crash” (“Crash site”) proche de la ville de Haven : une référence aux Tommyknockers.
    • Tout à gauche : “11:44 AM” près de Chester’s Mill : une référence à Dôme.
    • En bas à gauche, près de Bridgton : “Pointe de Flèche” (“Arrow Head”) pour le projet du même nom dans Brume et quelques autres histoires.
    • Pour Castle Rock est indiqué “Pop 1500”, c’est à dire la population de la ville… en 1991 !
    • Sur un point de la carte tout à droite, on y voit l’emplacement de “La Tempête du Siècle” (“The Storm of The Century”).
    • Et enfin, en bas à droite, on aperçoit une référence à une éclipse totale : celle qui lie les romans Dolores Claiborne et Jessie !
  • Le titre du roman Dolores Claiborne apparaît (image 6), sans doute un clin d’œil à Kathy Bates qui a joué Annie Wilkes (Misery) et Dolores Claiborne dans les deux adaptations au cinéma des romans.
  • On y voit ensuite une couverture de Misery, avec un titre de chapitre : “Misery’s Return”. (image 7)
  • Dans un flash, on voit un molosse avec la mention Polaroid Sun660 (image 8). Une référence évident à la nouvelle Le Molosse Surgi du Soleil (Minuit 4) dans laquelle on retrouve Reginald Pop Merrill.
  • Un plan de la prison Shawshank (connue dans la nouvelle Rita Hayworth et la Rédemption de Shawshank, parue dans Différentes Saisons) à coté d’une autre page de Misery (image 9).
  • Un extrait de Salem à côté d’une partie de la couverture de la première édition (image 10).
  • Un extrait du livre Ça avec notamment un dialogue de Grippe-Sou : “They Float, Georgie” (“Ils flottent, Georgie”). (image 11)
  • Une pochette qui a contenu la clé de la chambre 217 (Shining) et un extrait de Dreamcatcher qui parle d’immigrants (en lien avec l’histoire de cette saison). (image 12)
  • Un morceau de page de Misery avec une hache issue d’une couverture américaine cachée à gauche de l’image (image 13).

Episode 1 – Let the River Run

  • L’épisode commence sur Annie Wilkes qui entend des sons de machine à écrire… Si vous avez lu le roman Misery ou vu le film de Rob Reiner, vous connaissez le lien d’Annie avec les machines à écrire.
  • En voiture avec sa fille elle chante “le nouveau Jerusalem” qui fait forcément penser à Jerusalem’s Lot, la ville de Salem.
  • Le fait que sa fille s’appelle Joy (Joie en français), l’opposé émotionnel d’Annie, est un rappel au livre.
  • Elles sont à la recherche de leur “laughing place” (“endroit où on rit“), un concept emprunté à Joel Chandler Harris auquel Annie fait référence dans Misery.
  • La voiture approche de Castle Rock : on voit un panneau “Shawshank State Prison” peu avant d’entendre à la télévision que la prison ré-ouvre ses portes. C’est la prison de la nouvelle Rita Hayworth et la Rédemption de Shawshank du recueil Différentes Saisons, adaptée en Les Évadés. Elle était déjà centrale dans la première saison.
  • Leur voiture a un accident : c’est sur un accident de voiture que Misery commence.
  • La boutique de Pop Merrill a bien le même nom que dans Le Molosse Surgi du Soleil (Minuit 4) : Emporium Galorium.
  • On sait qu’Ace Merrill prend la dépanneuse car son nom est dessus. C’est le neveu de Pop, le tyran légendaire de Castle Rock que l’on croise notamment dans Bazaar, les Tommyknockers et Le Corps.
  • Arrivée à Jerusalem’s Lot dont je parlais plus haut (Salem).
  • La personne qui engage Annie la prévient qu’ils ont de tout comme maladies, y compris la rage… comme dans Cujo.
  • A son premier jour à l’hôpital, Annie porte un chemisier et des boucles d’oreille avec des cochons : son animal préféré chez King. Un autre bon point pour la fidélité !
  • Annie dans son comportement et dans sa façon de parler ou de se tenir est fidèle à la Annie jouée par Kathy Bates. Je vous en parlais ici.
  • A l’hôpital, Annie fixe une chaise roulante qui semble rouler toute seule, comment ne pas penser au pauvre Paul Sheldon dans Misery ?
  • On a la première apparition de Pop Merrill, un personnage connu chez King joué par un acteur connu chez King (voir dans la partie casting). Il apparaît sur une musique de Bruce Springsteen, un artiste que Stephen King affectionne particulièrement.
  • Annie énervée tranche énergiquement des légumes avec un gros couteau qui fait penser à Misery.
  • Annie emmène le corps à Castle Lake, le lac de Castle Rock qui est une invention de King (qu’on a notamment déjà vu dans Gwendy et la Boîte à Boutons) et que l’on voyait déjà beaucoup dans la première saison.
  • Le “Mellow Tiger Bar” est un bar que l’on voit dans Bazaar, dans lequel deux habitants de Castle Rock se sont entretués. On le voyait déjà dans la saison 1.

Episode 2 – New Jerusalem

  • Annie était à Marsten House : la célèbre maison dans Salem.
  • Ace Merrill n’est finalement pas mort alors qu’Annie l’a enterré dans une scène qui me faisait déjà penser à Simetierre.
  • Au téléphone avec Pop, Chris Merrill dit que son frère devait le retrouver chez les Bonsaint. On ne sait pas de qui il s’agit mais c’est un nom de famille que King a déjà utilisé dans la nouvelle Rita Hayworth et la Rédemption de Shawshank (c’est le nom d’un prisonnier), c’est aussi le nom du narrateur dans N., et le chef de la police dans l’épisode d’X-Files qu’il a co-écrit (Chinga, en 1998).

Episode 3 – Ties That Bind

  • Des enfants à la recherche d’un mort : comment ne pas penser à Le Corps ?
  • Dans Marsten House, on retrouve la pièce fermée par un cadenas comme dans Salem.
  • Ace Merrill confie à Pop qu’il était à Derry : autre ville fictive bien connue de Stephen King dans laquelle se passent notamment les événement de Ça.
  • Dans la série comme dans le roman Salem, la maison Marsten a appartenu à Hubie Marsten, un homme qui a tué sa femme et s’est suicidé dans la maison, le tout couvert de rumeurs occultes. Dans le roman, il est aussi responsable de la disparition de 4 enfants.
  • La scène dans laquelle Joy serre sa mère folle dans ses bras avant de la “poignarder” dans le dos est très similaire à celle de Carrie dans le film de 1976, sauf que les rôles sont inversés.
  • Joy drogue sa mère et l’attache à un lit, comme Annie Wilkes le fait avec Paul dans Misery.
  • Annie se réveille attachée par les poignets à chaque côté de son lit, et tente de briser ses liens en cassant du verre, se retrouvant alors couverte de sang. Exactement comme dans Jessie.
  • Greg Grunberg qui joue le policier est un easter egg de JJ Abrams : c’est un ami qu’il place souvent dans ses films et séries, et Castle Rock est une production exclusive de JJ Abrams.
  • La maison est le lotissement numéro 19 ! Un chiffre important chez King dont je parlais dans les références du générique.

Episode 4 – Restore Hope

  • Le pasteur Drew est de retour, on l’avait déjà vu dans la saison 1.
  • Nadia trouve des lettres de Dale Lacy, l’ancien gardien de la prison de Shawshank joué par Terry O’Quinn dans la saison 1. Dans le 1er il se suicidait et se corps était retrouvé près du lac, un événement qui est mentionné dans l’épisode 3.
  • Annie regarde Le Magicien d’Oz, une référence culturelle chez King, qu’il mentionne plusieurs fois dans La Tour Sombre.
  • Le nom de la conseillère Pinto serait-il en référence à la Ford Pinto dans Cujo ?
  • Ace, ou ce qui possède Ace, emmène son frère dans l’église et lui explique comment a été fondée Jerusalem’s Lot. Dans la nouvelle Celui Qui Garde le Ver, un préquel à Salem (dans Danse Macabre), King révèle que la ville a été fondée par un culte qui pratiquait la sorcellerie et l’inceste.

Episode 5 – The Laughing Place

  • Pour la série, l’expression “je suis votre fan numéro 1” lui vient donc de son père, qui la prononce juste avant le générique, alors qu’elle retranscrit un roman sur un ordinateur en tapant chaque lettre au clavier, ce qui n’est pas sans rappeler Paul Sheldon et son calvaire.
  • Je l’évoquais dans la partie casting, mais on la voit pour la première fois : l’actrice Sarah Gadon joue Rita, mais elle a aussi déjà joué Sadie Dunhill dans la série 22/11/63.
  • D’ailleurs, son nom Rita pourrait venir de la professeure de Carrie, Rita Desjardin, qui se fait attaquer par Carrie quand cette dernière pense avoir été trahie à case d’un rire de sa professeure. D’ailleurs le nom de famille Green, vert en français, pourrait être un clin d’oeil à celui de Desjardin.
  • Rita apprend à Annie le mot “Rédemption”, comment ne pas penser à la nouvelle Rita Hayworth et la Rédemption de Shawshank, définitivement connectée à cette saison avec la présence de Tim Robbins ?
  • Un suicide en jetant la voiture dans une rivière ? Voilà qui rappelle le début de la première saison !
  • Rita joue avec Evangeline/Joy avec une tortue en jouet, une référence à la tortue qui chez King a une importance capitale (notamment dans La Tour Sombre et Ça) : c’est la créatrice de notre monde.

Episode 6 – The Mother

  • Rita se bat contre son alcoolisme, une thématique récurrente chez King, lui-même ex alcoolique.
  • Les insectes sont souvent annonciateurs du Mal chez King (Brume, Insomnie). Pas étonnant d’en voir suivre Ace Merrill.
  • Lorsque Rita cherche le numéro de téléphone de Joy, elle s’aperçoit qu’il est enregistré sous le nom Georgia LaChance, l’amie de Joy. Ce nom de famille est déjà apparu dans l’œuvre de King : le narrateur de la nouvelle Le Corps s’appelle Gordie LaChance. Compte tenu de leur nom de famille inhabituel et de la ville natale de Castle Rock, peut-être ont-ils des liens de parenté ?
  • Annie reçoit la visite de Steve Bannerman, des services sociaux : le même nom de famille que le shérif de Dead Zone et Cujo, qui se passent à Castle Rock. Un membre de sa famille peut-être ?

Episode 7 – The Word

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  • Si je ne suis pas folle, dans le “previously” qui résume les épisodes précédents, on voit une image d’un des derniers épisodes de la saison 1 : une fille d’une autre époque dans les bois avec un couteau (à l’époque, personne ne comprenait ce qu’elle faisait là, mais d’après ses vêtements il se peut qu’elle fasse en fait partie du groupe d’Amity).
  • D’ailleurs, dans les bois, Amity entend les mêmes bruits que l’on entend durant toute la première saison. Bruits qui viennent, on l’apprendra plus tard dans l’épisode, du Kid, ou en tout cas qui sont en lien avec lui, avec sa statue, son passage à travers les mondes : grosse grosse reconnexion avec la saison 1 pour cette saison qu’on pensait indépendante !
  • Amity Lambert, qui revient donc d’entre les morts, pourrait avoir un nom en hommage à Mary Lambert, la réalisatrice de Simetierre (1989), un film qui parle aussi de retour d’entre les morts !
  • Je ne vais pas mentionner la prison de Shawshank à chaque fois qu’on la voit, mais ce plan de Tim Robbins devant la prison, comme un retour d’Andy Dufresne à Shawshank, m’a fait hérisser les poils !
  • On apprend à ce retour à Shawshank que Ace Merrill, ou l’homme qui habite son enveloppe corporelle, est venu à Shawshank à la recherche de ce qui trouvait dans la cage du Bloc F… Dans la s01, c’est le Kid qui est dans cette cage, cet homme qui bien malgré lui voyage entre les mondes et a apporté bien des malheurs à Castle Rock.
  • Pop voit le reflet de la statue dans un ballon gonflé à l’hélium, même s’il est jaune il ne peut être qu’une référence à Ça d’autant qu’on apprend peu de temps après que la statue est à l’effigie de Bill Skarsgård, qui jouait le “Kid” dans la première saison, mais qui surtout a joué Grippe-Sou dans les adaptations récentes de Ça.
  • Scène finale, je lai vu venir sans oser y croire : le retour du Kid de la saison 1. C’est lui que le groupe d’Amity vénère, c’est pour lui qu’ils tuent tout le monde à Castle Rock. Tellement de mystère autour de ce personnage, dont le retour a été très bien caché !

Episode 8 – The dirty

  • Sur leur parcours durant la procession, les personnes envoûtées par la statue passent devant un panneau Derry (Ça, Insomnie…).
  • Annie Wilkes a à nouveau un grand couteau de cuisine à la main pour attaquer les occupants de Marsten House, ce qui n’est pas sans rappeler encore une fois Misery.

Episode 9 – Caveat Emptor

  • Comme dans l’épisode précédent, il y a dans le “previously” des images de la première saison, à savoir les explications du Kid décrit comme “le Diable” et détenu en cage dans les sous-sols de Shawshank par Dale Lacy, l’ancien gardien.
  • On revoit d’ailleurs la veuve de Dale, maintenant habitée par une autre personne.
  • On voit aussi Alan Pangborn écrire des lettres : ce sont ces lettres qui sont dans le tiroir de Pop Merrill. Elles semblent lui raconter ce qu’est le Kid, ce qu’il se passe avec cette ville, et surtout ce qu’est devenu cet être bien mystérieux de la saison 1, que les protagonistes de la saison 2 recherchent.
  • Nadia qui évoque avoir aimé se faire peur en sautant devant les trains quand elle était jeune, ainsi que la fin de l’épisode avec ce train menaçant sur les rails alors qu’ils traversent, cela fait penser à Stand by Me.
  • Après le couteau, Annie Wilkes menace avec un marteau, clairement en référence à Misery.

Episode 10 – Clean

  • On le sait désormais, cette saison est liée à la première. Et dans la première saison, on avait compris que les bois proches de Castle Lake, voire le lac lui-même, étaient une porte vers d’autres mondes, les bruits venant des bois (et dans cette s02, de la statue du Kid) faisant penser au carillon du vaadash des voyageurs entre les mondes de La Tour Sombre. Les références s’y multiplient donc : ce bruit insistant, la confirmation que d’autres mondes que ceux-ci existent (expliqué par Ace alors qu’il se tient devant une porte), le fait que la série se termine comme elle se commence avec le plan d’Annie et Joy en voiture (le ka est une roue).
  • Cette saison 2 se passe-t-elle dans le même univers que la première ? C’est possible, puisque dans la station service, un avis de disparition d’Henry Deaver est affiché.
  • Ultimes références logiques à Misery : Annie trouve le roman “Misery’s Quest” de Paul Sheldon, devient fan de l’auteur et va jusqu’à une de ses conférences, se déclarant être sa “fan numéro un” (“number one fan”). En voilà une sacrée origin story de Misery.

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6 Commentaires

  1. Superbe article ! Je n’avais pas tous les easter eggs en tête.
    Je ne sais pas pour toi mais cette histoire de “vaisseau” et de possession m’a un peu fait pensé aux Tommyknockers.
    Une saison 2 excellente !
    Cette dernière scène m’a donné des frissons…

  2. je viens de visionner la saison 2 ! Je suis étonné que les différentes critiques que je lis ne font pas mention ‘un thématique pour moi centrale à cet opus ; l’aide sociale à l’enfance. Il y est beaucoup question de l’héritage qu’on transmet à notre progéniture, de nos cadre de références qu’on plaque sur nos enfants. “Nous sommes ce que l’on fait de ce que l’on a fait de nous” (JP Sartre). On voit clairement comment l’enfance d’Annie Wilkes influe sur sa manière d’éduquer Joy (qui, ok, n’est pas sa fille légitime), la répétition, le déterminisme. Les services sociaux de placement qui entrent dans la vie de la maman et fatalement de la jeune fille, ses désirs d’émancipation. le thème des changements inhérents à l’adolescence et de “couper le cordon” n’ont pas été décryptés pars les observateurs. J’y vois là une fable populaire et contemporaine de l’éducation.

    A moins d’être à côte de la plaque.
    Dans ce cas pardon.

  3. Tu as oublier
    Mais dans l’episode 7 de la saison 2
    Au moment de la fete
    Nous pouvons voir une voiture rouge passer dans le défilé
    Une firebird
    La meme que dans CHRISTINE

  4. J’ai bien aimé cette saison 2 (même si j’ai une grande préférence pour la première qui est un peu plus mystique et touchante).

    J’ai trouvé que tout le côté mystérieux qui faisait le charme de la première saison n’est pas du tout présent dans cette suite, c’est dommage. Je trouve, qu’en tant que spectateur, on est moins amené à réfléchir sur ce que l’on regarde (oui il y a les thèmes de l’enfance, de l’éducation etc), tout nous ai montré et tout est trop démonstratif (SPOILER : le pourquoi du comment les colons du 17ème siècle veulent revenir exactement 400 ans après, l’antagoniste (Amity Lambert) beaucoup trop manichéen et pas assez nuancé etc).

    Dans Castle Rock saison 1 le petit plus c’était toute la complexité des personnages, ils étaient ni bons ni mauvais (c’était d’ailleurs le propos de la série), même le “Kid”, au fil des épisodes, devenait un personnage compliqué à cerner, on se posait plein questions et tout était que supposition de la part des personnages (le mystérieux son, la disparition d’Henry, les deux personnages qui “étudient” le son etc), alors que dans Castle Rock saison 2, les actes malveillants des personnages sont expliqués parce que SPOILER Truc est dans le corps de Muche, le “Kid” est nommé en tant qu'”Ange” (même si nous ne savons pas réellement ses intentions et sa nature) ce qui enlève du mystère, et même les flashbacks d’Amity et lui en montre trop. On a l’impression qu’on veut tout nous montrer et tout nous expliquer.

    J’ai trouvé que la partie surnaturelle (Ace et le manoir) nous est introduite et développée de manière trop “mainstream” , dans le sens ou l’on a déjà vu ce genre de développement d’intrigue dans des tas de séries et que le tout aurait pu être subtil ainsi que les personnages très typiques des histoires de sorcière, c’est vraiment dommage (d’ailleurs pourquoi faire une histoire de sorcière et pas reprendre l’histoire initiale de vampire ?!).

    Castle Rock saison 1 nous transporte d’un univers à l’autre, d’une timeline à l’autre, on est sans cesse perdu et on veut tout autant comprendre que les personnages, et c’est génial.

    Mais je tiens à souligner que j’ai beaucoup apprécié l’arc Annie Wilkes, je ne connaissais pas trop ce personnage (je n’ai pas lu “Misery”) et je l’ai trouvé très bien écrit et développée (quelle angoisse cette Annie !).

    Ce qui fait la force tout de même de Castle Rock est que l’on retrouve des personnages typiques des livres de Stephen King : des humains névrosés et obligés de se battre contre leur propre démon (l’alcool, problèmes familiaux, passé inavouable etc), le quotidien de tout à chacun en somme mais dont souvent les séries ne développent pas ou très peu.

    Donc je pense qu’il faut voir cette saison 2 mais sans en attendre autant que la saison 1 et je suis assez déçue de l’annulation d’une saison 3. L’idée de mélanger les œuvres et les personnages de King dans un même secteur (Castle Rock, Jérusalem’s Lot et Derry) est une très bonne idée et aurait pu donner encore beaucoup de bonnes choses…très très dommage !

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