Stephen King aime les contes et a bien l’intention de continuer à lui rendre hommage. Après son roman Conte de Fées, il participe à une nouvelle interprétation du conte classique Hansel et Gretel, des frères Grimm.

Publiée par HarperCollins aux États-Unis et Hodder & Stoughton au Royaume-Uni, cette nouvelle version du conte s’adresse aux jeunes lecteurs (6-8 ans) et reprendra des illustrations de Maurice Sendak (décédé en 2012), dont certaines visibles à la fin de cet article.

Stephen King signera la préface, mais pas que : il a été invité à proposer une réinterprétation du conte classique des frères Grimm, adaptée aux décors et costumes créés par Sendak pour une version opéra de l’histoire. Conquis par ces illustrations, l’auteur a accepté avec enthousiasme de s’immerger dans cet univers.

« Lorsqu’on m’a demandé si je serais intéressé par l’écriture d’une nouvelle interprétation de Hansel et Gretel, en l’adaptant (vaguement) aux décors et aux costumes que Maurice Sendak avait créés pour l’opéra d’Humperdinck, j’ai répondu par l’affirmative.

Lorsque j’ai vu les photos elles-mêmes, j’ai décidé d’essayer. Deux de ses images en particulier m’ont parlé. L’une représentait la méchante sorcière sur son balai, avec un sac d’enfants kidnappés derrière elle. L’autre représentait la tristement célèbre confiserie se transformant en un terrible visage.

Je me suis dit : ‘Voilà à quoi ressemble vraiment la maison, un diable malade du pécher, et elle ne montre ce visage que lorsque les enfants lui tournent le dos’. Je voulais écrire ça ! Pour moi, c’était l’essence même de cette histoire et, en fait, de tous les contes de fées : un extérieur ensoleillé, un centre sombre et terrible, des enfants courageux et pleins de ressources. D’une certaine manière, j’ai écrit sur des enfants comme Hansel et Gretel pendant la plus grande partie de ma vie.”

Si les contes classiques sont aujourd’hui considérés comme des histoires pour enfants, leur origine est bien plus sombre. Hansel et Gretel, comme beaucoup de récits des frères Grimm, regorge de thématiques horrifiques : l’abandon, la faim, la sorcellerie et même le cannibalisme. Ces éléments, qui auraient toute leur place dans un roman de Stephen King, rappellent que les contes servaient autrefois d’avertissements brutaux sur les dangers du monde. Ce lien naturel entre l’horreur et les contes rend la participation de King à cette nouvelle édition encore plus intéressante.

Le livre, prévu en anglais uniquement pour le moment, sera publié le 2 septembre et est déjà en pré-commande sur Amazon.

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