[Edit : cet article a été réalisé pour Noël 2018 mais puisqu’on peut offrir des King toute l’année, il a été mis à jour !]

Noël, anniversaire, Saint Valentin ou plaisir d’offrir… Les livres font partie de ces cadeaux indémodables, et à Noël particulièrement il y en a toujours au moins un au pied du sapin. D’ailleurs, je me souviens qu’il y a 5 ans, Docteur Sleep de Stephen King était le 10e livre le plus offert à Noël en France.

Depuis quelques années, Stephen King est on ne peut plus à la mode ! Tout le monde ne le connaît pas encore, ou ne connaît pas l’étendue de son panel d’écriture car l’auteur souffre toujours de cette étiquette d’écrivain d’horreur (ce qu’il est, mais pas seulement).

Aussi, je vous ai préparé un petit tour d’horizon de Stephen King que vous pourriez offrir à vos proches, pour leur faire découvrir l’auteur en fonction de leurs goûts. Ce guide vaut aussi pour vous, si vous tombez sur cet article par hasard sans jamais avoir lu de King, soyez les bienvenu(e)s ;)

Quel livre de Stephen King lire en premier ? Quel livre de Stephen King offrir à un proche ? Suivez le guide !


1Pour les amateurs de policier

Premier tome de la trilogie “Bill Hodges”, Mr Mercedes se lit très bien tout seul. C’est le seul roman purement policier et non fantastique de Stephen King, et un de ses meilleurs textes de ces dernières années.

Les amateurs de policiers seront happés par la course contre la montre de Bill Hodges, face au tueur de masse et sans pitié Brady Hartsfield.

2Pour les plus jeunes

Les Yeux du Dragon se passe dans l’univers baigné de Fantasy du cycle La Tour Sombre. Stephen King l’a écrit pour sa fille quand elle avait 13 ans, triste de constater qu’elle n’avait jamais lu aucun livre de son père, peu intéressée par les créatures d’horreur qu’il créait. Il a donc écrit ce conte pour enfants : une fabuleuse histoire de courage, de magie et de chevalerie que l’on prend plaisir à lire à tout âge.

À mettre entre toutes les mains !

3Pour celui ou celle qui voudra TOUT lire de Stephen King

Par où commencer quand on se décide à lire l’intégralité de l’Oeuvre de Stephen King ? Par le plus simple : par ordre chronologique. Tous les livres de Stephen King sont liés, créent des ponts entre eux. Si vous commencez la lecture par les derniers livres, vous ne comprendrez peut-être pas les références à des œuvres précédentes ! Il faudra donc commencer par Carrie !

Bon courage, car la bibliographie actuelle de Stephen King compte plus de 70 publications, et ce sont en général de beaux pavés.

4Pour les amateurs d’histoires d’amour

Il ne fait jamais bon être amoureux dans les histoires de Stephen King. Les quelques couples que l’on peut retrouver au fil de ses récits sont mis à rude épreuve… Mais surtout : ils sont finalement rares. Les histoires d’amour, ce n’est pas le fort de Stephen King. Pourtant, avec 22/11/63, il a su écrire une histoire qui a fait vibrer des millions de personnes.

En France, le livre a rencontré un véritable succès populaire du fait du remplacement de la violence et de l’horreur par un peu de romance.

5Pour les âmes sensibles

Tout est beau dans La Ligne Verte. Et même si son adaptation est d’une fidélité saisissante, aucune émotion n’est semblable à celle que l’on ressent quand on lit l’oeuvre originale. Les cœurs sensibles auront besoin de beaucoup de mouchoirs, mais c’est une des plus belles et à la fois tristes lectures que Stephen King nous ai offert dans le genre non horrifique.

Aux frontières du roman noir et du fantastique, cette brillante réflexion sur la peine de mort ne vous laissera pas indemne.

6Pour les gourmands

Amateurs de longues épopées et d’heures de lectures interminables, le cycle de La Tour Sombre est fait pour vous ! Au programme : 8 tomes dont certains très épais, à suivre Roland de Gilead, le dernier pistolero, dans son combat contre l’Homme en Noir et sa quête de la Tour Sombre.

La Tour Sombre est un monument de la fantasy et de la littérature fantastique. Un voyage au cœur de l’univers de Stephen King, car la Tour se dresse fièrement au centre de toutes ses œuvres !

7Pour les curieux éclectiques

Stephen King est souvent catégorisé comme “écrivain d’horreur”. Pourtant, arrivé à ce stade de notre sélection de livres, vous avez bien compris qu’il a plus d’une corde à son arc. Et le meilleur moyen de s’en rendre compte, c’est encore de lire un de ses recueils de nouvelles, un genre dans lequel il excelle.

Des monstres venus d’un autre monde à la mafia du jazz en passant par un poème pour son fils, Stephen King vous surprendra avec Brume, un recueil de 22 histoires.

8Pour les amateurs de classiques

Il faut bien le reconnaître, malgré les centaines d’histoires dont Stephen King a pu nous abreuver depuis le début de sa carrière, la plus connue, la plus référencée dans la pop culture, la plus citée et la plus évidente : c’est Ça, et son clown tueur d’enfants. Oeuvre terrifiante s’il en est, Ça est avant tout l’histoire d’une bande de copains qui passent leur dernier été d’innocence, et se retrouvent dans les pires circonstances 27 ans plus tard.

Ça se lit en une seule fois, malgré les deux tomes ! En version originale, il a été publié en un seul livre. En France, les éditions ont décidé de le couper arbitrairement en deux, allez comprendre pourquoi…

9Pour les esprits féministes

Sleeping Beauties de Stephen King, écrit avec son fils Owen King, est son roman le plus féministe, voire le seul. Comme beaucoup d’hommes, King s’est éveillé avec les événements de ces dernières années et a pris conscience de ce que vivent les femmes au quotidien, avant même l’affaire Weinstein. Et ces événements lui font d’autant plus écho que dans ses romans, il dépeint les maux de l’Amérique profonde.

Maris alcooliques et/ou violents, femmes abusées et/ou exploitées : des personnages récurrents chez Stephen King. Mais que seraient les hommes, sans les femmes ? Les femmes ont-elles réellement besoin des hommes ?

10Pour les cinéphiles

Qui ne connaît pas l’adaptation de Shining par Stanley Kubrick ? Certes, c’est un grand film, un de mes préférés du réalisateur d’ailleurs. Mais dans la catégorie “adaptation”, le film de Kubrick a malheureusement un zéro pointé. Alors quoi de mieux que se plonger dans l’oeuvre d’origine pour approfondir sa culture cinématographique en comparant le livre au film ?

Les plus courageux pourront regarder le téléfilm écrit par Stephen King en 1997 en réponse au film de Stanley Kubrick. C’est long, mais au moins c’est fidèle !

11 Commentaires

    • Je sais bien que Wikipédia s’amuse à en parler comme une trilogie féministe, mais pour le coup ces livres n’ont rien de féministe. Un livre qui a pour sujet une femme qui se libère d’une emprise, ce n’est pas une thématique féministe. Pas de revendication, pas de prise de position forte, pas d’appel à l’égalité.

  1. Stephen King lui-même dit (mieux que moi, dans Anatomie de l’horreur, ou peut-être dans Ecritures, je ne suis plus sûre) qu’un livre ne doit pas être écrit pour mettre en scène une idée ou une idéologie, mais pour l’histoire que son auteur a à raconter. Il ajoute que si l’histoire est bonne, elle abordera d’elle-même des thèmes sociétaux plus larges… S’il n’y a pas de revendication féministe claire et appuyée dans les écrits de King, elle est sous-entendue dans le fait que les personnages féminins soient d’emblée égaux aux personnages masculins, que ce ne sont jamais des personnages plus faibles, effacés ou moins combattifs (contrairement à la vision de Kubrick de la mère dans Shinning, par exemple). Pour moi qui ai grandi dans les années 90 biberonnée aux romans de Stephen King, il était réjouissant et rassurant de découvrir ces personnages qui savaient aussi bien se défendre que les hommes, qui encaissaient les coups pareils, et qui survivaient.
    Donc si, je pense que ses romans peuvent être dit féministes.Je pense surtout à Dolores Claibornes, ou La petite fille qui aimait Tom Gordon par exemple. Dolores Claibornes ne se libère pas seulement de l’emprise de son mari, elle vit seule, elle se défend seule et elle défend sa fille. Elle et sa patronne tissent une relation complexe et magnifique, sans qu’un homme n’aie à intervenir là-dedans (c’est si rare). Quand à Trisha dans La petite fille… que dire sans spoiler à part que le petit chaperon rouge n’est pas que victime, cette fois-ci ?

  2. « ça » a même été coupé en 3 dans sa première édition poche, avec la dernière phrase des 2 premiers tomes coupée en plein milieu pour reprendre au début du tome suivant…ce qui m’avait obligé à courir acheter le tome 2…

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