Stephen King a participé à l’émission “Velshi Banned Book Club” de la chaîne MSNBC. Il a notamment parlé de sa réécriture du conte Hansel et Gretel, du bannissement de certains de ses livres et de Marche ou Crève. Pour les non-anglophones, je vous retranscris après la vidéo ce que nous avons appris de nouveau.

Hansel et Gretel par Stephen King et Maurice Sendak

Stephen King explique que la Fondation Sendak l’a contacté avec l’idée de publier une nouvelle version du conte Hansel et Gretel avec des illustrations de Maurice Sendak dont ils disposent, et la plume de King. Il a été subjugué par les peintures de Sendak dont certaines qu’il trouvait effrayantes, et s’est dit “C’est mon histoire ! Je peux le faire.”.

Il écrit d’ailleurs dans l’introduction du livre : “L’essence de cette histoire et, en réalité, de tous les contes de fées [est] : un extérieur ensoleillé, un centre sombre et terrible, des enfants courageux et débrouillards. D’une certaine manière, j’ai écrit sur des enfants comme Hansel et Gretel pendant une grande partie de ma vie.” Il précise que cela a sans doute commencé avec Mark Petrie dans Salem qui dit que “la mort c’est quand les monstres viennent te chercher, et de ça dont parlent les Contes de fée.”

Pour King, les éléments dans les contes parlent autant aux enfants que les fictions des adultes parce que “les contes sont l’origine de ce qu’on appelle l’horreur”.

Le livre paraîtra en français le 15 octobre. Vous pouvez le précommander sur Amazon ou sur la FNAC.

À propos du bannissement de ses livres

Velshi rappelle que plusieurs de ses livres sont bannis, notamment en Floride. King raconte qu’il explique aux professeurs ou élèves qui ne trouvent pas ses livres en bibliothèque parce qu’ils ont été bannis, d’aller les trouver en magasin pour les lire quand même et comprendre ce que la censure n’a pas voulu qu’ils lisent. “La plupart du temps, c’est une question de violence, qui fait pourtant partie de la culture américaine, ou c’est du sexe.”

Pourquoi le genre horrifique est-il si populaire ?

Pour Stephen King, l’horreur est à la mode car les gens ont besoin de s’échapper de leur quotidien, où les prix augmentent, où Trump est président…

Mais il rappelle aussi qu’il y a toujours un sous-texte à l’horreur, et prend comme exemple Marche ou Crève dont l’adaptation en film sort au cinéma en France le 1er octobre 2025. “Quand je l’ai écrit, ça parlait de l’enrôlement obligatoire au moment de la guerre du Vietnam. Mais dans Conte de Fées comme dans Hansel et Gretel, chaque enfant comprend l’horreur d’être perdu. C’est très simple, et c’est universel.”

Malgré son étiquette d’horreur, l’humanité et la gentillesse transpirent de la plupart de ses écrits. “Je pense que la plupart des gens sont de bonnes personnes et qu’ils essayent de faire de leur mieux.”

Ce qui les fait rebondir sur Trump où King rappelle avoir écrit le roman Dead Zone dans lequel le politique ressemble étrangement à Donald Trump : “Trump est une icône populaire qui sait parler à la classe moyenne américaine, les coiffeurs, les camionneurs… Le pire qui puisse arriver c’est qu’il fasse un 3e mandat, parce qu’il est complètement à côté de la plaque. Il ne lit pas, ne se remet jamais en question… C’est très dangereux. Il est dangereux.”


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