“Scare Up The Vote” : Stephen King participe à un événement de soutien de Kamala Harris

Edit du 23/10/2024 : voici ce qu’il s’est dit lors du passage de Stephen King avec Joe Hill, un de ses fils

Quels sont les films d’horreur ultimes selon Stephen King et Joe Hill ?
– Stephen King cite trois œuvres incontournables : “La nuit des morts-vivants” (George Romero, 1968), “L’enfant du diable” (Peter Medak, 1980), et “The Descent” (Neil Marshall, 2005).
– De son côté, Joe Hill opte pour “L’exorciste” (William Friedkin, 1973), “Dawn of the Dead” (George Romero, 1978 ou son remake de 2004, il n’a pas tranché), et ajoute “Ça – chapitre 1” (Andy Muschietti, 2017) à sa liste.

Les films d’horreur qui sont passés trop inaperçus et mériteraient d’être mieux connus
– Stephen King pense immédiatement à “The Babadook” (Jennifer Kent, 2014), ainsi qu’à “Strange Darling”, récemment sorti dans les salles aux États-Unis.
– Joe Hill, quant à lui, mentionne “The Dark and the Wicked” (Bryan Bertino, 2020), un film qui l’a profondément marqué et troublé.

Le roman qu’ils auraient aimé écrire
– Sans hésiter, Stephen King choisit “La foire des ténèbres” de Ray Bradbury (1962).
– Lorsque la question lui est retournée, Joe Hill se permet de choisir un ouvrage familial : “Ça” de son père Stephen King. Il admet qu’il a toujours cherché à écrire un roman similaire, et que son œuvre “Nosfera2” s’en rapproche. Il fait aussi le lien avec son prochain livre, “King Sorrow”, dont l’intrigue explore plusieurs temporalités.

La conversation se tourne ensuite vers la politique, qui était le sujet initial de leur échange.

Joe Hill évoque le décès d’Amber Thurman, une femme en Géorgie qui n’a pas pu recevoir les soins médicaux nécessaires en raison des nouvelles lois anti-avortement. Son opération étant devenue illégale après le renversement de la législation par la Cour Suprême américaine, Joe confie que cette affaire l’a profondément bouleversé et a motivé sa participation à cet événement.

Stephen King réaffirme quant à lui que Donald Trump représente un danger sérieux, et fait un parallèle avec des éléments du roman dystopique de Margaret Atwood, “La servante écarlate”, qu’il voit prendre forme dans la société américaine. Il n’hésite pas à comparer Trump à “un vieux fromage coulant”.

En revanche, King soutient Kamala Harris, qu’il décrit comme une candidate jeune, compétente, et calme. Il apprécie notamment ses positions sur le droit à l’avortement, qu’elle souhaite rendre aux femmes, ainsi que sa vision sur les soins médicaux et l’immigration. Toutefois, King précise que, parmi toutes les raisons pour lesquelles il recommande de voter pour Kamala Harris, la plus importante reste qu’elle n’est pas Donald Trump, qu’il considère comme une menace pour la démocratie.

Stephen King et Joe Hill encouragent tous les citoyens américains à aller voter.