À la suite de la fusillade à Lewiston, dans le Maine, ayant coûté la vie à 18 personnes et en ayant blessé 13 autres, Stephen King a réagi en publiant un essai sur le site du New York Times.
Il avait réagi dès l’annonce du drame sur Twitter, précisant qu’il vit à 80km de Lewiston. Joe Hill, un de ses fils, a quant à lui précisé que son fils est allé au lycée à Lewiston, et que c’est dans l’hôpital de cette ville que Stephen King a été hospitalisé après son grave accident de 1999.
Dans la continuité de la parution de son essai Guns, sur la régulation des armes à feu aux États-Unis (paru en France dans le magazine America n°3), il a de nouveau publié un court essai sur le site du New York Times, dont je vous propose une traduction ci-dessous :
“Il n’y a pas de solution au problème des armes à feu et il n’y a plus grand-chose à écrire, car les Américains sont accros aux armes à feu.
Le représentant Jared Golden, du deuxième district du Congrès du Maine, a retourné sa veste et déclare qu’il soutiendra désormais la mise hors la loi des fusils semi-automatiques de type militaire, comme celui qui a été utilisé pour tuer 18 personnes à Lewiston cette semaine. Mais ni la Chambre ni le Sénat ne sont susceptibles d’adopter une telle loi, et si le Congrès le faisait, la Cour suprême, telle qu’elle existe actuellement, la déclarerait presque certainement inconstitutionnelle.
Chaque fusillade de masse est un coup de poing ; à chaque fois, des gens sans imagination disent : “Je n’aurais jamais pensé que cela puisse arriver ici”, mais de telles choses peuvent se produire et se produiront n’importe où dans ce pays verrouillé et chargé. Les armes sont disponibles et les cibles sont faciles à atteindre.
Lorsque les armes à feu à tir rapide sont difficiles à obtenir, les choses s’améliorent, mais je ne vois pas d’amélioration de ce type dans le futur. Les Américains aiment les armes et semblent prêts à en payer le prix par le sang.“
Il ne faut pas baisser les bras, plus il y aura d’armes en circulation aux USA et ailleurs dans le monde, plus il y aura de morts par balle. C’est aussi simple que cela.