André Øvredal aurait dû tourner l’adaptation de Marche ou Crève au printemps. Il confie dans une nouvelle interview que le projet est toujours sur les rails.
En juin 2019 André Øvredal avait annoncé que son adaptation de Marche ou Crève serait claustrophobique. Interviewé en août pour la sortie de son film Mortal, le réalisateur a dit que le coronavirus avait “empêché au printemps le tournage d’un film”. Dans une récente interview, il affirme à nouveau que son projet est toujours en développement : “Il est bien vivant et évolue.”
Les droits ont été détenus pendant plus de 10 ans par Frank Darabont, qui n’en a jamais rien fait. En mai 2019, James Vanderbilt et New Line ont récupéré les droits et ont embauché André Øvredal pour la réalisation.
“Je suppose qu’à la fin, il a tout simplement choisi de ne pas le faire, je ne sais même pas s’il a eu au moins un scénario. Ce script a été écrit par James Vanderbilt alors qu’il n’en avait même pas les droits, il l’a juste écrit par pur amour pour le livre et à la fin, tout à coup, les droits étaient ouverts et il a pu approcher King avec son scénario et dire ‘Est-ce qu’on peut faire ça ?’. Puis New Line l’a acheté et je me suis impliqué [rires].”
Comme il le disait en août, le tournage aurait dû se faire au printemps. Il va donc falloir attendre que les choses se calment côté pandémie pour que la production débute réellement. Autant vous dire qu’a priori, ce n’est pas pour tout de suite…
Le film Marche ou Crève est développé par les studios New Line, qui sont déjà derrière les nouvelles adaptations de Ça et de Salem.
James Vanderbilt a écrit le scénario et produit avec Bradley Fischer et William Sherak. Vanderbilt et Fischer ont depuis très longtemps envie d’adapter Marche ou Crève, mais les droits ont très longtemps appartenu à Frank Darabont (Les Évadés, La Ligne Verte, The Mist), jusqu’à il y a peu.
Marche ou Crève a été publié sous l’ancien pseudonyme de Stephen King, Richard Bachman, en 1989 en France (1979 en VO). Il est court (384 pages dans la dernière édition du Livre de Poche), contrairement à la plupart de ses livres. C’est le premier roman qu’il ai terminé (en 1967 alors qu’il était étudiant), même si ce n’est pas le premier publié.
Cette dystopie raconte une Amérique d’un futur proche écrasée par un régime totalitaire. Tous les ans se tient la “longue marche” : 100 jeunes volontaires de moins de 18 ans doivent marcher jour et nuit sans aucune interruption, sous peine d’être exécuté. Le dernier debout est le vainqueur : il remporte une grosse somme d’argent et “le prix”, qui peut être tout ce qu’il souhaite.