Stephen King est depuis longtemps engagé politiquement. Si vous nous suivez sur Twitter, vous voyez passer nos traductions de ses tweets demandant une régulation plus saine des armes à feu sur le territoire américain, systématiquement après des fusillades et encore plus depuis que Trump est au pouvoir.
Début 2013, peu de temps après le massacre de l’école primaire de Sandy Hook (Connecticut) où 28 personnes avaient trouvé la mort, il publiait un essai à charge contre le port d’armes appelé Guns et vendu en eBook pour 99 cents. En ces périodes troubles que nous vivons actuellement, le magazine français AMERICA publiera une traduction de Guns de Stephen King dans son numéro de janvier 2018 prévu en kiosques pour le 3, un spécial “violences aux Etats-Unis”.
Dans cet essai, il exprimait notamment son aversion de la facilité de procuration des armes automatiques et semi-automatiques : « Je n’ai rien contre les propriétaires d’armes à feu, les chasseurs ou les tireurs sportifs, mais les armes semi-automatiques n’ont que deux buts. L’un est que leur possesseur puisse les prendre pour se rendre sur un champ de tir et crier, tout excité, YEAAAAH, puis tirer jusqu’à ce que de la fumée s’échappe du barillet. L’autre – la seule autre – c’est de tuer des gens. »
En avril 2013, lui et sa femme Tabitha ont signé un chèque à cinq chiffres à une association du Maine qui plaide en faveur d’un contrôle de la présence d’armes aux États-Unis.