guns

L’engagement de Stephen King pour la régulation des armes à feu sur le sol américain n’est pas nouveau. Début 2013, peu de temps après le massacre de Sandy Hook (Connecticut) où 28 personnes avaient trouvé la mort, il publiait un essai à charge contre le port d’armes appelé Guns et vendu en eBook pour 99 cents. Il y exprimait particulièrement on aversion de la facilité de procuration des ares automatiques et semi-automatiques : « Je n’ai rien contre les propriétaires d’armes à feu, les chasseurs ou les tireurs sportifs, mais les armes semi-automatiques n’ont que deux buts. L’un est que leur possesseur puisse les prendre pour se rendre sur un champ de tir et crier, tout excités, YEAAAAH, puis tirer jusqu’à ce que de la fumée s’échappe du barillet. L’autre – la seule autre – c’est de tuer des gens. »

En avril de la même année, lui et sa femme signaient un chèque à cinq chiffres à une association du Maine qui plaide en faveur d’un contrôle de la présence d’armes aux États-Unis.

Le 17 juin 2015, neuf personnes ont été abattues lors d’une tuerie raciste dans une église fréquentée par une communauté afro-américaine. Depuis qu’il a un compte Twitter, Stephen King a pris l’habitude d’exprimer son avis sur des sujets pour lesquels il s’engage. C’est donc sans surprise qu’il s’est exprimé sur ce massacre via des tweets partagés plusieurs milliers de fois :

« Jusqu’au moment où des porteurs d’armes responsables soutiendront des lois responsables encadrant le port d’armes, le sang d’innocents continuera de couler. Jusqu’à quand ? »

Trop d’esprits fermés au contrôle des armes. Pire, trop d’esprits FIÈREMENT opposés. Pendant ce temps, la galerie américaine des fusillades continue»

«Selon Bloomberg Business, le nombre de morts par balle va dépasser celui de morts dans des accidents de la route. On ne peut pas mettre une ceinture à un semi-automatique»

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