Deux «très dangereux» tueurs américains se sont évadés samedi 6 juin de la prison de Dannemora, au nord de l’État de New York, près de la frontière canadienne. Les deux criminels en cavale ont plus de 200 policiers à leur trousse. Leur évasion a rapidement fait le tour des médias car elle n’est pas sans rappeler une célèbre fiction imaginée par Stephen King et portée à l’écran par Frank Darabont dans le film Les Évadés (The Shawshank Redemption).
En effet les deux complices, dont les cellules étaient côté à côte, ont dû perforer un mur d’acier et traverser toute une série de tunnels pour prendre la fuite. Ils ont rampé dans les conduits, puis sont sortis de sous terre par une bouche d’égout située à l’extérieur des murs de la prison.
Pour ceux qui connaissent l’histoire de Stephen King parue dans Différentes Saisons sous le nom de Rita Hayworth et la Rédemption de Shawshank, l’inspiration des deux tueurs paraît évidente.
Stephen King a pris la parole sur Twitter à ce sujet :
“Ok l’évasion de Dannemora était comme Shawshank. Parfois la vie imite l’art.Sauf que ce st de très mauvais garçons” https://t.co/YCxBdJ5Itr
— Stephen King France (@StephenKingFr) 11 Juin 2015
Le Journal du Québec rapporte que Tim Robbins, qui incarnait le rôle principal dans la mythique adaptation, a également été obligé de s’exprimer sur le sujet le 8 juin, alors invité sur le plateau de Conan o’Brien.
«Est-ce qu’on te demande de commenter l’affaire?», lance O’Brien.
Après avoir lancé – à la blague – que les prisonniers lui ont demandé des conseils, Robbins confie qu’il a bel et bien été contacté par des médias à ce sujet. Une chose qu’il déplore, d’ailleurs.
«Pour moi, c’est une histoire différente. Andy [NDLR: le personnage qu’il jouait] était innocent alors que ces hommes ont été condamnés par un jury. Je ne crois pas que c’est très pertinent», note-t-il avant de souligner – quelques instants plus tard – que «c’était un film. Ça, c’est la vraie vie!»
Et l’animateur d’ajouter: «C’est comme demander à Leonardo DiCaprio de commenter toutes les histoires où un bateau coule !»