Le film La Vie de Chuck, adapté de la nouvelle de Stephen King (recueil Si Ça Saigne) par Mike Flanagan, sort le 11 juin en France avec des avant-premières au cinéma partout dès ce vendredi 6 juin. J’ai eu la chance de le voir en avance, découvrez mon avis :
C’est une très bonne adaptation d’un très beau texte de Stephen King. Pour moi, c’est exactement la nouvelle telle que je me l’étais imaginée à la lecture. C’est une adaptation fidèle dans l’esprit, avec une mise en scène soignée, un rythme maîtrisé et un casting parfaitement choisi qui joue très bien. On retrouve d’ailleurs quelques visages familiers des précédentes adaptations de King, et d’autres qu’on reverra très bientôt sur nos écrans.
La salle était très réceptive, les rires et l’émotion étaient partagés, et de ce que j’ai entendu autour de moi à la sortie, le film a conquis tout le monde. Pas étonnant, puisqu’il a déjà remporté le Prix du public au Festival de Toronto !
Le film transmet avec justesse les messages profonds et lumineux de la nouvelle. Comme le voulait Flanagan, on est dans une veine similaire à La Ligne verte ou Stand by Me : pas d’horreur ici, mais de l’émotion, de la nostalgie, et une belle réflexion sur la vie, la mémoire et l’humanité. C’est aussi ce qui est si fort : pouvoir dire à des gens touchés par cette histoire que oui, c’est du Stephen King !, et que c’est très bien adapté.
À la musique on retrouve les Newton Brothers. Elle est très présente mais c’est essentiel dans un récit qui est porté par l’amour de la danse. Les compositions originales sont belles et m’ont quasi tiré les larmes à certains moments (je suis très émotive).
Au moment du générique on découvre avec émotion que le film est dédié à Scott Wampler : un bel hommage au membre du podcast Kingcast, que Stephen King et Mike Flanagan connaissait très bien, et qui est décédé il y a tout juste un an.
Le film respecte aussi la structure particulière et méta du texte original, et Mike Flanagan s’amuse à parsemer le film de clins d’œil et d’easter eggs pour les fans : j’ai repéré une Plymouth Fury rouge, plusieurs références au nombre 19, un livre “Lord of Flies” (un des romans préférés de King) mis en avant, et même un caméo du réalisateur lui-même.
Et vous, qu’avez-vous repéré ? Qu’avez-vous pensé du film ? Dites-le-moi en commentaires !
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