Que ça soit dans ses œuvres où il en a déjà fait plus de 25, ou d’autres films ou séries d’animation, Stephen King est friand des caméos. Il vient d’en faire un nouveau, alors qu’il a refusé un autre en parallèle.
C’est dans la série d’animation Duncanville, disponible sur Amazon Prime Video bien qu’annulée au bout de trois saisons, qu’on peut croiser une version animée de Stephen King. Plus précisément dans l’épisode 7 de la saison 2 : “That Jing you do”. Passé inaperçu, King fait un caméo vocal sur un personnage le représentant. On le verra trois fois en tout au cours de l’épisode.
La série Les Simpsons n’a pas eu autant de chance puisque King a refusé de faire un caméo dans leur épisode spécial Halloween parodiant Ça. Le showrunner Matt Selman l’explique dans une interview pour Cinemablend :
“Eh bien, vous savez, Stephen King a refusé de participer à celui-ci. Ouais, il ne voulait pas le faire. Je ne sais pas quel était son problème. Certains auteurs ne comprennent pas le pouvoir qu’ils ont. C’est lui la marque. Il doit le savoir, c’est Stephen King. Tellement iconique. Je ne pense même pas avoir le temps de lire tous les livres qu’il a écrits dans le reste de ma vie, et encore moins qu’une seule personne puisse écrire tous ces livres. (…) Nous avons écrit un rôle pour Stephen King, celui d’un fossoyeur effrayant qui se révèle être un monstre, et il a dit non. Ce qui était finalement une bonne chose pour nous, car nous n’avions pas le temps pour cette scène. Je ne sais pas ce que nous aurions coupé. Malgré le fait que nous ne racontons qu’une seule histoire dans les 20 minutes et 40 secondes imparties, nous avons eu du mal à tout faire rentrer.”
Matt Selman a par la suite partagé le scénario en question sur Twitter.
Stephen King avait déjà prêté sa voix dans l’épisode “Insane Clown Poppy” de la saison 12. Si le showrunner semble ne pas comprendre le refus, peut-être que King n’avait tout simplement pas envie. Pour des raisons qui lui appartiennent. Et c’est son droit le plus total de peut-être ne pas toujours être considéré comme “une marque” ou de vouloir mettre sa notoriété au profit de qui il veut.