Ce vendredi 22 avril est publié en français le deuxième tome de la saga Blackwater par Michael McDowell. Si vous en avez entendu parler, c’est certainement parce que la promotion et les médias ont beaucoup cité Stephen King en parlant de ces livres. Je vous propose de faire le point sur les liens réels entre Stephen King et Michael McDowell.
Je tiens d’abord à préciser que cet article n’est pas sponsorisé : je ne suis pas en contact avec les éditions Monsieur Toussaint Louverture. J’ai lu le premier tome de ce roman feuilleton par curiosité (il y en a 6, publiés toutes les 2 semaines depuis le 8 avril) et j’ai été happée. A tel point qu’on fait une lecture commune avec plusieurs membres du discord Stephen King France : cliquez pour rejoindre nos club de lecture !
J’ai alors voulu vérifier si King et McDowell s’étaient auto-influencés, voire s’ils avaient collaboré comme le mentionnaient certains médias.
Voici ce qu’il en est :
- En 1980, Stephen King écrit un essai dans lequel il couvre de fleurs deux romans de McDowell (The Amulet et Cold Moon Over Babylon).
- A la même époque il le décrit comme meilleur auteur de livres de poche aux Etats-Unis (et son éditeur Avon comme meilleure maison d’édition américaine de poche, notamment pour la littérature d’horreur).
- McDowell a co-écrit le scénario de l’adaptation de La Peau sur les Os (1996).
- Le procédé de Blackwater (roman feuilleton) a en partie inspiré (avec Dickens) l’éditeur de King pour la parution de La Ligne Verte, en 1996.
- En 2006 paraît Candles Burning, écrit par McDowell mais qui a été complété et finalisé par Tabitha King (elle-même), McDowell étant décédé en 1999.
Un nombre de liens entre les deux auteurs sans doute suffisant pour attiser votre curiosité. Pour ma part je pense que si vous aimez King, vous aimerez Blackwater (je pars d’ailleurs me jeter sur le tome 2) : de quoi patienter jusqu’en septembre pour la parution de Billy Summers !
A propos de Blackwater
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Pâques 1919, alors que les flots menaçant Perdido submergent cette petite ville du nord de l’Alabama, un clan de riches propriétaires terriens, les Caskey, doivent faire face aux avaries de leurs scieries, à la perte de leur bois et aux incalculables dégâts provoqués par l’implacable crue de la rivière Blackwater.
Menés par Mary-Love, la puissante matriarche aux mille tours, et par Oscar, son fils dévoué, les Caskey s’apprêtent à se relever… mais c’est sans compter l’arrivée, aussi soudaine que mystérieuse, d’une séduisante étrangère, Elinor Dammert, jeune femme au passé trouble, dont le seul dessein semble être de vouloir conquérir sa place parmi les Caskey.
Au-delà des manipulations et des rebondissements, de l’amour et de la haine, Michael McDowell (1950-1999), ¬co-créateur des mythiques Beetlejuice et L’Étrange Noël de Monsieur Jack, et auteur d’une trentaine de livres, réussit avec Blackwater à bâtir une saga en six romans aussi ¬addictive qu’une série Netflix, baignée d’une atmosphère unique et fascinante digne de Stephen King.
Découvrez le premier épisode de Blackwater, une saga matriarcale avec une touche de surnaturel et un soupçon d’horreur.
Au-delà des manipulations et des coups de théâtres, de l’amour et de la haine, Michael McDowell (1950-1999), docteur en littérature, collectionneur d’artefacts mortuaires, co-créateur des mythiques Beetlejuice et Étrange Noël de Monsieur Jack, et auteur d’une trentaine de romans, a réussi avec Blackwater à bâtir une série de six livres captivants à l’atmosphère unique, à la croisée de la saga familiale et du fantastique.
J’ai été d’emblée frappée par les références de la tour sombre à blackwater avec la date 1919 qui est un chiffre clé dans la tour sombre et le nom du patriarche, Roland… Mais peut être sont ce de simples coïncidences…
Je ne suis tellement pas d’accord avec ça…
Avide lectrice de King depuis plus de 20 ans, je ne retrouve en rien le style ou l’ambiance du maître de l’horreur dans la platitude qu’est Blackwater dont j’ai presque fini le tome 1 (et n’irai vraiment pas plus loin)